Quotas?
Title
Quotas?
Description
« Quotas ? »
De : Aaron Hockett
Source :
Charlie Hebdo est bien connu pour ses représentations irrévérencieuses des scandales français. La source que j’examinerai est un exemple qui montre le sens de l’humour de Charlie Hebdo sur un sujet polémique comme la race. Le dessin, intitulé « Quotas? », a apparu dans Charlie Hebdo No986, le 11 mai 2016. L’image montre six hommes noirs qui portent des uniformes de football enchainés comme des esclaves. Chaque homme a une apparence similaire sans caractéristiques distinctives et seulement un numéro sur le dos sans nom. Donc, même sans avoir connaissance du contexte du scandale qui est le sujet pour le dessin, les références à l’esclavage et à l’histoire coloniale sont évidentes. Au premier plan, il y a un petit homme blanc avec un casque colonial qui parle au téléphone. Son dialogue indique qu’il défend le traitement des hommes enchaînés qui est considéré comme raciste par son interlocuteur.
Contexte :
Le dessin de Charlie Hebdo est une référence à un scandale dans le monde du football français. L’équipe nationale française utilise les camps d’entraînement pour prospecter tous les jeunes joueurs français. Pourtant, en 2011, il y a eu des accusations que la Fédération Française de Football a approuvé un système de quotas pour limiter les joueurs qui n’étaient pas blancs. Dans le système de quotas, la Fédération rejetterait les jeunes joueurs de douze et treize ans des académies de football sur la base de leur race. Il y a eu immédiatement des réactions contre la Fédération et les chefs de l’équipe nationale pour le système de quotas. Pour comprendre l’importance du scandale et l’humour derrière le dessin de Charlie Hebdo, il est nécessaire de connaître le contexte racial en France. Le gouvernement français évite souvent le sujet de la race. Même dans le recensement, par exemple, le gouvernement ne demande pas la race des répondeurs. Donc, il était choquant que la Fédération ait reconnu que les distinctions entre les jeunes joueurs sur la base de leur race existaient. En outre, le système de quotas était extrêmement controversé parce qu’il désavantageait systématiquement les jeunes joueurs à cause de leur race, un processus qui rappelle l’histoire coloniale française.
Analyse :
L’humour dans cette œuvre vient du sens d’incongruité. Le dessin lui-même montre l’incongruité parce que les mots de l’homme blanc ne correspondent pas à la situation devant lui. Pendant il maintient l’absence de racisme sur son portable, les hommes noirs avec des chaînes marchent sans noms et seulement des numéros pour les identifier. En outre, la langue utilisé par l’homme avec le casque colonial utilise rappelle l’esclavage et la période coloniale. L’idée qu’on « vend » quelqu’un alors qu’on maintient qu’il : « n’y a pas de racisme là-dedans » est drôle à cause de l’incongruité. Donc, même si on ne connaît pas le contexte du scandale de football, l’image resterait assez drôle parce que la juxtaposition entre le texte et la réalité est si apparente. L’incongruité vient aussi de l’hypocrisie des actions de la Fédération Française du Football. La phrase « Black-Blanc-Beur » est représentative de l’équipe nationale française et particulièrement de l’équipe de 1998 qui a gagné la Coupe du monde. La phrase célèbre la diversité ethnique de l’équipe nationale en disant qu’on peut avoir un patrimoine diffèrent, mais sur le terrain, les blacks, les blancs, et les beurs sont tous français. La phrase représente les idéaux de l’état français comme la liberté et l’égalité et la fraternité. Donc, l’incongruité et l’humour du dessin de Charlie Hebdo et le scandale lui-même sont que les entraîneurs de l’équipe nationale, souvent les hommes qui ont gagné la Coupe en 1998, ont méconnu la phrase qu’ils ont popularisée. Quand les chefs utilisent les quotas pour manipuler le ratio des joueurs, ils changent la recette de l’équipe de « Black-Blanc-Beur » à « Un Black- Deux Blancs- Un Beur. »
Conclusion :
Charlie Hebdo utilise l’humour pour discuter de sujets et scandales polémiques. Le dessin « Quotas ? » fait référence à l’histoire française pour trouver l’humour dans le racisme du scandale. Dans l’œuvre, les allusions à l’esclavage juxtaposées avec les mots du colon soulignent l’incongruité entre les actions racistes de la Fédération Française de Football et les idéaux ostensibles de l’équipe nationale. L’idée de « Black-Blanc-Beur » était un symbole de l’unification raciale et le succès de la France moderne à combattre son histoire coloniale. Pourtant, le dessin de Charlie Hebdo utilise l’humour pour rappeler au public que l’histoire coloniale française continue d’influencer les relations raciales modernes.
De : Aaron Hockett
Source :
Charlie Hebdo est bien connu pour ses représentations irrévérencieuses des scandales français. La source que j’examinerai est un exemple qui montre le sens de l’humour de Charlie Hebdo sur un sujet polémique comme la race. Le dessin, intitulé « Quotas? », a apparu dans Charlie Hebdo No986, le 11 mai 2016. L’image montre six hommes noirs qui portent des uniformes de football enchainés comme des esclaves. Chaque homme a une apparence similaire sans caractéristiques distinctives et seulement un numéro sur le dos sans nom. Donc, même sans avoir connaissance du contexte du scandale qui est le sujet pour le dessin, les références à l’esclavage et à l’histoire coloniale sont évidentes. Au premier plan, il y a un petit homme blanc avec un casque colonial qui parle au téléphone. Son dialogue indique qu’il défend le traitement des hommes enchaînés qui est considéré comme raciste par son interlocuteur.
Contexte :
Le dessin de Charlie Hebdo est une référence à un scandale dans le monde du football français. L’équipe nationale française utilise les camps d’entraînement pour prospecter tous les jeunes joueurs français. Pourtant, en 2011, il y a eu des accusations que la Fédération Française de Football a approuvé un système de quotas pour limiter les joueurs qui n’étaient pas blancs. Dans le système de quotas, la Fédération rejetterait les jeunes joueurs de douze et treize ans des académies de football sur la base de leur race. Il y a eu immédiatement des réactions contre la Fédération et les chefs de l’équipe nationale pour le système de quotas. Pour comprendre l’importance du scandale et l’humour derrière le dessin de Charlie Hebdo, il est nécessaire de connaître le contexte racial en France. Le gouvernement français évite souvent le sujet de la race. Même dans le recensement, par exemple, le gouvernement ne demande pas la race des répondeurs. Donc, il était choquant que la Fédération ait reconnu que les distinctions entre les jeunes joueurs sur la base de leur race existaient. En outre, le système de quotas était extrêmement controversé parce qu’il désavantageait systématiquement les jeunes joueurs à cause de leur race, un processus qui rappelle l’histoire coloniale française.
Analyse :
L’humour dans cette œuvre vient du sens d’incongruité. Le dessin lui-même montre l’incongruité parce que les mots de l’homme blanc ne correspondent pas à la situation devant lui. Pendant il maintient l’absence de racisme sur son portable, les hommes noirs avec des chaînes marchent sans noms et seulement des numéros pour les identifier. En outre, la langue utilisé par l’homme avec le casque colonial utilise rappelle l’esclavage et la période coloniale. L’idée qu’on « vend » quelqu’un alors qu’on maintient qu’il : « n’y a pas de racisme là-dedans » est drôle à cause de l’incongruité. Donc, même si on ne connaît pas le contexte du scandale de football, l’image resterait assez drôle parce que la juxtaposition entre le texte et la réalité est si apparente. L’incongruité vient aussi de l’hypocrisie des actions de la Fédération Française du Football. La phrase « Black-Blanc-Beur » est représentative de l’équipe nationale française et particulièrement de l’équipe de 1998 qui a gagné la Coupe du monde. La phrase célèbre la diversité ethnique de l’équipe nationale en disant qu’on peut avoir un patrimoine diffèrent, mais sur le terrain, les blacks, les blancs, et les beurs sont tous français. La phrase représente les idéaux de l’état français comme la liberté et l’égalité et la fraternité. Donc, l’incongruité et l’humour du dessin de Charlie Hebdo et le scandale lui-même sont que les entraîneurs de l’équipe nationale, souvent les hommes qui ont gagné la Coupe en 1998, ont méconnu la phrase qu’ils ont popularisée. Quand les chefs utilisent les quotas pour manipuler le ratio des joueurs, ils changent la recette de l’équipe de « Black-Blanc-Beur » à « Un Black- Deux Blancs- Un Beur. »
Conclusion :
Charlie Hebdo utilise l’humour pour discuter de sujets et scandales polémiques. Le dessin « Quotas ? » fait référence à l’histoire française pour trouver l’humour dans le racisme du scandale. Dans l’œuvre, les allusions à l’esclavage juxtaposées avec les mots du colon soulignent l’incongruité entre les actions racistes de la Fédération Française de Football et les idéaux ostensibles de l’équipe nationale. L’idée de « Black-Blanc-Beur » était un symbole de l’unification raciale et le succès de la France moderne à combattre son histoire coloniale. Pourtant, le dessin de Charlie Hebdo utilise l’humour pour rappeler au public que l’histoire coloniale française continue d’influencer les relations raciales modernes.
Creator
Cabu
Source
Charlie Hebdo
Publisher
Charlie Hebdo
Date
11/Mai/2011
Citation
Cabu, “Quotas?,” French contemporaine et humour (1939-2016), accessed June 19, 2025, https://frenchhumor.fren.sites.carleton.edu/items/show/25.
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