L’Absurdité des Années Soixante

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Title

L’Absurdité des Années Soixante

Description

Après la Seconde Guerre Mondiale, la vie quotidienne en France a changé pour beaucoup de familles. Cette période s'appelle les Trente Glorieuses. Plus de personnes ont habité dans les villes et les banlieues, l'économie a prospéré, comme beaucoup d'autres pays pendant cette période et l'éducation améliore. On peut le voir dans un film de Jacques Tati, Mon Oncle (1968). Le film décrit les différentes vies pendant les Trentes Glorieuses en couleur. D'un côté, il y a la famille Arpel, une famille de la classe moyenne supérieure. Les Arpels habitent dans une maison moderne dans une banlieue d'une ville française. De l’autre côté, il y a l'oncle, M. Hulot, qui habite dans le plus rustique et démodé quartier de la ville. Il semble ne pas avoir un travail, faisant du vélo autour de la ville, de temps en temps avec son neveu. Les Arpels sont toujours obsédés par les nouvelles technologies, même s’elles ne sont pas très utiles ou elles ne marchent pas, comme leur appareil qui fait sauter le steak pour eux. Tout le film se passe avec les petits moments, sans beaucoup de progression de l’intrigue, où les Arpels se comportent absurdement chez eux avec la technologie compliquée et pas nécessaire. Tati essaie de critiquer le mode de vie que les Arpels aiment autant dans ces petits moments.

Durant tout le film, l'audience voit alors que les endroits changent entre une maison de la classe moyenne supérieure et le quartier de M. Hulot, qui est plus rustique. Chez les Arpels, tout s’est focalisé sur les apparences. La mère met en marche la fontaine chaque fois qu’un invité arrive. Dès que l'invité part, elle éteint la fontaine immédiatement. Elle est obsédée par les apparences. À l'autre côté de la ville, les habitants sont très différents. Par exemple, il y a un homme qui balaie les ordures dans les rues, mais il est distrait pendant la plupart du film et il ne balaie jamais. Il parle avec les habitants du quartier et semble commencer son travail, mais pendant tout le film, il ne travaille pas. Tati rend cette scène amusante avec la musique, qui est enjouée, et comment l’homme semble de commencer son travail et arrêter à la dernière seconde. Cela contraste avec le besoin de poursuivre les apparences chez Arpel. L’architecture moderne chez Arpel signifie la nouvelle époque, avec le matérialisme et la technologie. Le quartier de M. Hulot signifie un autre temps, avec des chevaux et pas de voiture.

Quoique la famille Arpel ait beaucoup de technologies, elles ne marchent pas souvent, signifiant l'absurdité des inventions et leur obsession. Pour leur anniversaire, Mme Arpel donne à M Arpel un registre qui ouvre la porte du garage automatiquement. Mais quand le chien passe devant le détecteur, les deux Arpels sont piégés. La seule chose qui peut résoudre le problème est la femme de ménage marche avant le détecteur, elle a peur du détecteur. Cette scène aurait eu l’air tragique, mais la simple solution--la femme de ménage marchant avant le détecteur--et la réaction mélodramatique des personnages avec la musique légère rendent la scène plus amusante. Cela n'est pas la seule instance dans le film où la technologie ajoute l’humour. Les Arpels décident d'avoir un dîner pour tous leurs amis, mais au milieu, la fontaine s’arrête de marcher, à cause d'une fuite que M. Hulot cause. Le dîner arrête immédiatement et tout s’est focalisé sur la crise. Même si Mme Arpel veut sembler parfaite pour ses invitées, elle semble absurde avec sa réaction exagérée quand la fontaine ne fonctionne pas. Elle ne se sent pas concerné par si les invités s’amusent, mais s’ils voient une représentation de sa famille qui est parfaite. Elle est mélodramatique avec tout ce qu’elle fait et Tati l’utilise pour montrer l’absurdité d’essayer de sembler parfait tout le temps parce que la plupart du temps, tous ne sont pas parfaits et de faire semblant que tous sont parfaits est un mensonge. Quand Tati a décidé de faire un film amusant et pas un documentaire, par exemple, il rend le message plus accessible. L’humour est une manière de critiquer qui est plus gentille que l’explicité. Tati condamne ce mode de vie et il utilise les crises avec la technologie avec des réactions excessives pour le faire.

La technologie dans le film ne marche pas, mais aussi, elle sembler inutile. Quand la voisine des Arpels rend visite chez Arpel, elle essaie s'asseoir sur le canapé, mais le canapé semble complètement inconfortable, bien que la seule utilité d'un canapé soit de s'asseoir et d'être confortable. Ce canapé est utilisé pour les apparences. Mme Arpel a voulu exhiber leurs appareils chics, mais elle se comporte ridiculement quand elle les utilise. La voisine, une adulte qui doit être mûr et coordonnée, semble absurde quand elle s'assoit, essayant à équilibrer sur le canapé. Elle semble inconfortable sur le canapé, complètement contrairement au but d’un canapé. Pour beaucoup de personnes, cela est amusant de regarder quand un adulte ne semble pas posé comme l’invité. M. Hulot semble absurde aussi avec la technologie. Quand il rend visite chez les Arpels, il essaie de trouver un verre d'eau. Mais quand il se fraie un chemin à travers la cuisine, il a quelques difficultés à ouvrir les vitrines, car il faut utiliser un bouton pour ouvrir les vitrines et il casse un verre. Les appareils dans la cuisine sont trop compliqués pour les utilités simples. Tati utilise l'humour d'incongruité pour critiquer l'obsession de la technologie sans l'utilité et dire peut-être que le progrès n'est pas toujours bien. Il critique comment la population de la France a perdu ce qui est important dans les Trente Glorieuses. Les adultes ont été plus concentrés sur la technologie et les apparences et ils ont fait des choses sans grande importance. On ne voit pas beaucoup de travail et quand M. Arpel et M. Hulot travaillent, il y a des scènes amusantes et décalées. Les adultes dans le film semblent absurdes avec toute la technologie et Tati peut vouloir dire que cela n'est pas seulement amusant, mais aussi stupide.

Malgré le critique de la vie des Arpels, les personnes dans le quartier de M. Hulot ne sont pas en épargnes de la critique. Tous les personnages dans le film sont vus comme absurdes. Les personnes matérialistes sont ridicules d’une différente façon que les personnes dans le quartier de M. Hulot, mais personne n'est protégé du jugement. Mais la différence entre les deux est la manière que Tati se focalise sur la vie quotidienne des Arpels. Il passe plus de temps montrer les Arpels est ses actions absurdes que la vie de M. Hulot. Tati veut souligner l’absurdité de l’humanité avec ses exagérations de leurs actions, mais aussi met le centre d’attention sur la classe moyenne supérieure en France pendant les Trente Glorieuse. De plus, il veut montrer le potentiel pour les adultes d’être absurde et stupide dans leurs actions, comme une manière dont la plupart de gens penseraient être lié aux enfants. Mais avec toutes ces absurdités, Tati essaie d’établir l’idée que les années soixante n’étaient pas toutes parfaites et « glorieuses. »

Creator

Jacques Tati

Source

"Mon Oncle"

Date

1968

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Citation

Jacques Tati, “L’Absurdité des Années Soixante,” French contemporaine et humour (1939-2016), accessed April 30, 2025, https://frenchhumor.fren.sites.carleton.edu/items/show/17.