Charlie Hebdo selon Le Gorafi
Title
Charlie Hebdo selon Le Gorafi
Description
La satire est généralement un outil littéraire qui expose les faiblesses d’une personne ou d’un groupe en utilisant l’exagération et la raillerie avec l’intention d’améliorer la société. Le Gorafi est une source de nouvelles satiriques qui a été créée en mai 2012. Son nom est dérivé d’une autre publication, Le Figaro, un magazine quotidien en France. Le Gorafi est structuré de façon similaire à The Onion aux États-Unis. Il a commencé sur Twitter, il est devenu un site Web et maintenant il a une place à la télévision aussi. Les rédacteurs du Gorafi sont généralement inconnus, mais en 2014, les fondateurs ont été révélés être Pablo Mira et Sébastien Liebus. Il produit des articles de fiction au sujet d’événements réels ou imaginaires. Les sujets incluent la politique, la société, l’économie, la culture, les sports, la technologie, et la science. Au fil des années, Le Gorafi a produit beaucoup de contenu, mais ses articles à propos des attaques contre Charlie Hebdo sont intéressants en particulier.
Le 7 janvier 2015, deux hommes ont attaqué les bureaux de Charlie Hebdo, un magazine satirique situé à Paris. Les frères Kouachi appartenaient à une branche d’Al Qaeda et il est supposé qu’ils l’ont fait en réaction à une série de caricatures qui représentent Mohamet d’une manière antireligieuse. Il y a eu 12 morts dans cette attaque et elle a été suivie par la plus grande manifestation publique en France, « la marche républicaine ». L’attaque et les événements qui ont suivi ont déclenché de nombreux débats concernant la liberté d’expression, la censure, la religion, le gouvernement, la responsabilité et l’intention contre l’interprétation. Les « articles de réaction » des autres sources de nouvelles satiriques ont attiré beaucoup d’attention pendant les semaines après l’attaque. Le Gorafi, a publié un article le 8 janvier, titré : « Charlie Hebdo - le bilan s’alourdit à 66 millions de gueules de bois, » qui offre un diagniostic satirique (mais en fait correct) des « gueules de bois » que la population de France va ressentir et comment les améliorer (avec « un câlin apaisant… dans les plus brefs délais et en public »).
Dans le cas de cet article, les écrivains du Gorafi utilisent l’humour sous forme d’incongruité (ils disent que les « victimes » sont les Français, pas exactement ceux qui ont été tués) de faire quelques affirmations : ils veulent exprimer de la compassion pour leur pays en reconnaissant que la tragédie va toucher la population entière, et pas simplement les familles des morts. Ils aussi veulent exprimer de la solidarité envers Charlie Hebdo parce que les rédacteurs de Charlie Hebdo sont des symboles pour le journalisme libre. En plus, ils disent qu’ils ne sont pas dissuadés de poursuivre leur publication malgré la violence, une action qui est comme une protestation contre l’idée qu’il y a des sujets qui sont trop tabous pour l’humour. Autres articles d’intérêt sont : « Charlie Hebdo - un jeune homme en garde à vue pour ne pas avoir été à la grande marche républicaine, » et « Mahomet : ‘Je commence à avoir peur de me dessiner moi-même.’ »
L’article sur le jeune homme offre un commentaire comique au sujet des implications sociales de ne pas montrer le soutien pour les victimes de l’attaque de la même manière que la plupart des autres ont fait sur les médias sociaux avec « Je suis Charlie » . Dans cet article l’homme n’a pas posté un « Je suis Charlie » sur Facebook et la police essaie de voir si l’homme a une bonne excuse. Cet article est un bon exemple de la satire parce qu’il ridiculise le public. En fait, chaque personne a eu une réaction personnelle à l’attaque et les gestes électroniques ou physiques (ou le manque de ceux-ci) ne devraient pas entraîner une arrestation. L’autre article est une interview fictive avec Mahomet. « Maho’ » dit que les caricatures de Charlie Hebdo sont « cool » et que les « fidèles les plus vénères » doivent « prendre un taf, un peu de paracétamol » et détendre. On peut trouver l’humour dans la manière détendue des mots de Mahomet et sa réaction « logique » qui aurait été incongrue selon d’autres musulmans en France. Le journaliste demande que « Maho’ » se dessine. En faisant cela, les écrivains peuvent montrer leur désaccord avec les motivations des frères Kouachi et critiquer ceux qui croient que Mahomet aurait voulu une attaque violente.
L’utilisation de l’humour dans cette manière peut être considérée comme un mécanisme de survie. Cet attentat a été vraiment terrifiant et la réaction n’a pas été limitée à la France. L’humour en tant qu’une façon de voir cet événement peut rendre la réalité plus facile à digérer. L’humour peut également être utilisé pour le soulagement de la tension avec le ridicule. Les écrivains ne peuvent pas fournir la justice, donc l’humour offre une autre façon d’exprimer leurs sentiments. J’ai trouvé ces articles drôles malgré le sujet. J’imagine qu’autres qui lisent ces articles ont pensé que les écrivains du Gorafi peuvent exprimer en mots ce qu’ils ne pouvaient pas exprimer et l’humour peut aider avec le processus d’acceptation. Je crois que les articles satiriques qui fonctionnent comme cela ont beaucoup d’importance culturelle parce qu’ils consolident un côté de l’opinion publique pendant les crises et dans ce contexte ils montrent l’intolérance de ceux qui recourent à la violence au nom de la religion. Le Gorafi a une opinion exagérée vers la religion et il existe une population en France qui n’est pas d’accord avec les messages et les articles du Gorafi, mais les articles restent importants parce qu’elles peuvent offre d’aide à leur public spécifique.
Le 7 janvier 2015, deux hommes ont attaqué les bureaux de Charlie Hebdo, un magazine satirique situé à Paris. Les frères Kouachi appartenaient à une branche d’Al Qaeda et il est supposé qu’ils l’ont fait en réaction à une série de caricatures qui représentent Mohamet d’une manière antireligieuse. Il y a eu 12 morts dans cette attaque et elle a été suivie par la plus grande manifestation publique en France, « la marche républicaine ». L’attaque et les événements qui ont suivi ont déclenché de nombreux débats concernant la liberté d’expression, la censure, la religion, le gouvernement, la responsabilité et l’intention contre l’interprétation. Les « articles de réaction » des autres sources de nouvelles satiriques ont attiré beaucoup d’attention pendant les semaines après l’attaque. Le Gorafi, a publié un article le 8 janvier, titré : « Charlie Hebdo - le bilan s’alourdit à 66 millions de gueules de bois, » qui offre un diagniostic satirique (mais en fait correct) des « gueules de bois » que la population de France va ressentir et comment les améliorer (avec « un câlin apaisant… dans les plus brefs délais et en public »).
Dans le cas de cet article, les écrivains du Gorafi utilisent l’humour sous forme d’incongruité (ils disent que les « victimes » sont les Français, pas exactement ceux qui ont été tués) de faire quelques affirmations : ils veulent exprimer de la compassion pour leur pays en reconnaissant que la tragédie va toucher la population entière, et pas simplement les familles des morts. Ils aussi veulent exprimer de la solidarité envers Charlie Hebdo parce que les rédacteurs de Charlie Hebdo sont des symboles pour le journalisme libre. En plus, ils disent qu’ils ne sont pas dissuadés de poursuivre leur publication malgré la violence, une action qui est comme une protestation contre l’idée qu’il y a des sujets qui sont trop tabous pour l’humour. Autres articles d’intérêt sont : « Charlie Hebdo - un jeune homme en garde à vue pour ne pas avoir été à la grande marche républicaine, » et « Mahomet : ‘Je commence à avoir peur de me dessiner moi-même.’ »
L’article sur le jeune homme offre un commentaire comique au sujet des implications sociales de ne pas montrer le soutien pour les victimes de l’attaque de la même manière que la plupart des autres ont fait sur les médias sociaux avec « Je suis Charlie » . Dans cet article l’homme n’a pas posté un « Je suis Charlie » sur Facebook et la police essaie de voir si l’homme a une bonne excuse. Cet article est un bon exemple de la satire parce qu’il ridiculise le public. En fait, chaque personne a eu une réaction personnelle à l’attaque et les gestes électroniques ou physiques (ou le manque de ceux-ci) ne devraient pas entraîner une arrestation. L’autre article est une interview fictive avec Mahomet. « Maho’ » dit que les caricatures de Charlie Hebdo sont « cool » et que les « fidèles les plus vénères » doivent « prendre un taf, un peu de paracétamol » et détendre. On peut trouver l’humour dans la manière détendue des mots de Mahomet et sa réaction « logique » qui aurait été incongrue selon d’autres musulmans en France. Le journaliste demande que « Maho’ » se dessine. En faisant cela, les écrivains peuvent montrer leur désaccord avec les motivations des frères Kouachi et critiquer ceux qui croient que Mahomet aurait voulu une attaque violente.
L’utilisation de l’humour dans cette manière peut être considérée comme un mécanisme de survie. Cet attentat a été vraiment terrifiant et la réaction n’a pas été limitée à la France. L’humour en tant qu’une façon de voir cet événement peut rendre la réalité plus facile à digérer. L’humour peut également être utilisé pour le soulagement de la tension avec le ridicule. Les écrivains ne peuvent pas fournir la justice, donc l’humour offre une autre façon d’exprimer leurs sentiments. J’ai trouvé ces articles drôles malgré le sujet. J’imagine qu’autres qui lisent ces articles ont pensé que les écrivains du Gorafi peuvent exprimer en mots ce qu’ils ne pouvaient pas exprimer et l’humour peut aider avec le processus d’acceptation. Je crois que les articles satiriques qui fonctionnent comme cela ont beaucoup d’importance culturelle parce qu’ils consolident un côté de l’opinion publique pendant les crises et dans ce contexte ils montrent l’intolérance de ceux qui recourent à la violence au nom de la religion. Le Gorafi a une opinion exagérée vers la religion et il existe une population en France qui n’est pas d’accord avec les messages et les articles du Gorafi, mais les articles restent importants parce qu’elles peuvent offre d’aide à leur public spécifique.
Creator
Le Gorafi
Source
http://www.legorafi.fr/
http://www.legorafi.fr/2015/01/08/charlie-hebdo-le-bilan-salourdit-a-66-millions-de-gueules-de-bois/
http://www.legorafi.fr/2015/01/19/charlie-hebdo-un-jeune-homme-en-garde-a-vue-pour-ne-pas-avoir-ete-a-la-grande-marche-republicaine/
Publisher
http://www.legorafi.fr/2015/01/12/mahomet-je-commence-a-avoir-peur-de-me-dessiner-moi-meme/
Date
2015
Physical Dimensions
4.47x6.26
URL
http://www.legorafi.fr/wp-content/uploads/2015/01/Mahomet-Caricature.jpg
Collection
Citation
Le Gorafi, “Charlie Hebdo selon Le Gorafi,” French contemporaine et humour (1939-2016), accessed September 21, 2024, https://frenchhumor.fren.sites.carleton.edu/items/show/16.
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