Le football
Title
Le football
Description
Description
Le Petit Nicolas par René Goscinny est devenu une œuvre essentielle dans la littérature française depuis sa publication en 1960. Elle est reconnue pour son drôle portrait idéalisé de l’enfance en France pendant les années 50. Le livre consiste de petites histoires illustrées qui racontent les aventures de Nicolas, un jeune garçon qui grandit en France pendant les années 50. La quatrième petite histoire dans Le Petit Nicolas, qui j’examinerai plus attentivement, s’appelle Le Football. Il s’agit des aventures de Nicolas et de ses camarades de classe quand ils décident de passer un jour à jouer au football. Il y a Alceste, qui à la hâte de finir le jeu et de rentrer chez lui pour manger son dîner ; Eudes, qui donne des coups de poing sur les nez de tous les enfants qui ne l’écoutent pas ; Joachim, qui cherche sur le terrain son argent perdu ; et finalement, Nicolas, qui veut que tout le monde passe un temps « chouette ». Le texte est accompagné par cinq petites illustrations, dont deux que je trouve plus importantes : une image dépeint les enfants qui marchent sur le terrain dans une ligne ordonnée et une autre montre tous les garçons qui se battent.
Contexte
Le succès que Le Petit Nicolas a eu dans les années 50 montre qu’il y avait un marché pour les enfants dans le monde littéraire. Ce nouveau marché était un signe de l'accroissement de la consommation en France pendant les années 50. Les trentes glorieuses (1945 jusqu’à 1975) étaient un temps de croissance économique, et l’augmentation des salaires pour presque tout le monde a cédé la place à une société de consommation. En général, dans cette société, les Français n’avaient pas besoin de travailler les week-ends ou de faire des heures supplémentaires pour gagner suffisamment pour avoir une vie de classe moyenne. De surcroît, les Français ont eu plus de temps libre à cause de leurs plus grands salaires. On voit un peu comment l’accroissement le temps libre a touché les vies des Français dans Le Football. Les garçons pouvaient jouer au football et ils n’avaient pas besoin d’aider leurs familles à la maison pendant leur temps libre, parce que leurs familles n’étaient pas très occupées. Il ne faut néanmoins pas oublier que tous les garçons dans Le Petit Nicolas sont de la classe moyenne. Même si la classe moyenne s’est développé pendant les années 50, il restait beaucoup de gens qui ont eu des vies difficiles, et on ne les voit pas dans ce texte. Pendant les années 50, la guerre en Algérie et la demande pour les ouvriers ont fait exploser l’immigration en France. Mais on ne voit aucun immigré dans l’histoire. De plus, on ne voit pas les femmes. Nicolas joue seulement avec des garçons. Dans les autres histoires de Nicolas, on voit de temps en temps les femmes comme sa maîtresse, sa mère, et une petite fille qui s’appelle Louisette, mais elles sont toujours des objets d’intérêt pour Nicolas. Le choix de Goscinny d’écrire seulement sur les garçons français, qui avaient pour la plupart des vies simples et sans difficulté, montre que Le Petit Nicolas donne le portrait d’une enfance française idéalisée. Il est important de se souvenir de cela quand on utilise les histoires de Nicolas comme source pour analyser les années 50.
Analyse
À cause de la perspective unique de Nicolas, Le Football est plein d’humour enfantin. La chose très intéressante avec le livre est la manière dont l’humour enfantin et l’humour adulte se croisent. Les passages peuvent être lus différemment par les enfants et les adultes, mais rester drôles. Par exemple, dans Le football, il y a un passage où Nicolas explique tout le brouhaha qui se passe sur le terrain : « tout le monde criait, courait. » Ses explications précédentes, qui avaient plus de détails sur les combats, sont sûrement drôles pour les enfants. La théorie d’incongruité explique cela ; normalement, les enfants ont besoin d’être bien élevés, ou de jouer gentiment. Mais dans ce livre, les enfants ne se tiennent pas du tout bien, et l’incongruité fait rire les enfants. À la fin du passage, Nicolas dit, « On s’amusait vraiment bien, c’était formidable ! » Cela ne paraît pas bizarre aux enfants, qui rêvent de se comporter comme Nicolas. Mais pour les adultes, qui ne trouvent pas les actions de Nicolas et de ses camarades idéales, cette phrase semble drôle. C’est encore à cause de l’incongruité—le brouhaha qui semble écrasant aux adultes est décrit comme « formidable ! » et l’incongruité de ces idées les font rire. La théorie d’incongruité rend aussi les dessins dans l’histoire drôle. Sur une page, il y a tous les garçons en rang ordonnée. Puis, on tourne la page et tous les copains sont dans une boule, en train de se battre. On ne s’attend pas à ce changement, alors il fait rire. L’incongruité n’est pas la seule forme d’humour dans Le football. Il y a aussi beaucoup d’ironie. Il est ironique qu’Alceste, qui veut rentrer chez lui pour manger, ait apporté le ballon—il est la raison pour son problème. Il est aussi ironique que Joachim perde son argent après il l’a prêté aux copains, et quand il le trouve, il leur prête encore et il le perd encore. Il est ironique que Eudes veuille frapper les autres au point de frapper sa propre équipe. Tout cette ironie présage l’ironie ultime à la fin d’histoire—les garçons n’avaient pas de ballon de foot pendant toute l’histoire !
Conclusion
Le football est un exemple de comment Goscinny a fait correspondre la forme et le fond du Petit Nicolas. La forme drôle et joyeuse représente bien les années 50, qui ont amélioré la vie de beaucoup de Français. À cause de cet accord ingénieusement fait, Le football et les histoires de Nicolas sont devenues fameuses en France comme illustration des années 50 et comme source du rire.
Le Petit Nicolas par René Goscinny est devenu une œuvre essentielle dans la littérature française depuis sa publication en 1960. Elle est reconnue pour son drôle portrait idéalisé de l’enfance en France pendant les années 50. Le livre consiste de petites histoires illustrées qui racontent les aventures de Nicolas, un jeune garçon qui grandit en France pendant les années 50. La quatrième petite histoire dans Le Petit Nicolas, qui j’examinerai plus attentivement, s’appelle Le Football. Il s’agit des aventures de Nicolas et de ses camarades de classe quand ils décident de passer un jour à jouer au football. Il y a Alceste, qui à la hâte de finir le jeu et de rentrer chez lui pour manger son dîner ; Eudes, qui donne des coups de poing sur les nez de tous les enfants qui ne l’écoutent pas ; Joachim, qui cherche sur le terrain son argent perdu ; et finalement, Nicolas, qui veut que tout le monde passe un temps « chouette ». Le texte est accompagné par cinq petites illustrations, dont deux que je trouve plus importantes : une image dépeint les enfants qui marchent sur le terrain dans une ligne ordonnée et une autre montre tous les garçons qui se battent.
Contexte
Le succès que Le Petit Nicolas a eu dans les années 50 montre qu’il y avait un marché pour les enfants dans le monde littéraire. Ce nouveau marché était un signe de l'accroissement de la consommation en France pendant les années 50. Les trentes glorieuses (1945 jusqu’à 1975) étaient un temps de croissance économique, et l’augmentation des salaires pour presque tout le monde a cédé la place à une société de consommation. En général, dans cette société, les Français n’avaient pas besoin de travailler les week-ends ou de faire des heures supplémentaires pour gagner suffisamment pour avoir une vie de classe moyenne. De surcroît, les Français ont eu plus de temps libre à cause de leurs plus grands salaires. On voit un peu comment l’accroissement le temps libre a touché les vies des Français dans Le Football. Les garçons pouvaient jouer au football et ils n’avaient pas besoin d’aider leurs familles à la maison pendant leur temps libre, parce que leurs familles n’étaient pas très occupées. Il ne faut néanmoins pas oublier que tous les garçons dans Le Petit Nicolas sont de la classe moyenne. Même si la classe moyenne s’est développé pendant les années 50, il restait beaucoup de gens qui ont eu des vies difficiles, et on ne les voit pas dans ce texte. Pendant les années 50, la guerre en Algérie et la demande pour les ouvriers ont fait exploser l’immigration en France. Mais on ne voit aucun immigré dans l’histoire. De plus, on ne voit pas les femmes. Nicolas joue seulement avec des garçons. Dans les autres histoires de Nicolas, on voit de temps en temps les femmes comme sa maîtresse, sa mère, et une petite fille qui s’appelle Louisette, mais elles sont toujours des objets d’intérêt pour Nicolas. Le choix de Goscinny d’écrire seulement sur les garçons français, qui avaient pour la plupart des vies simples et sans difficulté, montre que Le Petit Nicolas donne le portrait d’une enfance française idéalisée. Il est important de se souvenir de cela quand on utilise les histoires de Nicolas comme source pour analyser les années 50.
Analyse
À cause de la perspective unique de Nicolas, Le Football est plein d’humour enfantin. La chose très intéressante avec le livre est la manière dont l’humour enfantin et l’humour adulte se croisent. Les passages peuvent être lus différemment par les enfants et les adultes, mais rester drôles. Par exemple, dans Le football, il y a un passage où Nicolas explique tout le brouhaha qui se passe sur le terrain : « tout le monde criait, courait. » Ses explications précédentes, qui avaient plus de détails sur les combats, sont sûrement drôles pour les enfants. La théorie d’incongruité explique cela ; normalement, les enfants ont besoin d’être bien élevés, ou de jouer gentiment. Mais dans ce livre, les enfants ne se tiennent pas du tout bien, et l’incongruité fait rire les enfants. À la fin du passage, Nicolas dit, « On s’amusait vraiment bien, c’était formidable ! » Cela ne paraît pas bizarre aux enfants, qui rêvent de se comporter comme Nicolas. Mais pour les adultes, qui ne trouvent pas les actions de Nicolas et de ses camarades idéales, cette phrase semble drôle. C’est encore à cause de l’incongruité—le brouhaha qui semble écrasant aux adultes est décrit comme « formidable ! » et l’incongruité de ces idées les font rire. La théorie d’incongruité rend aussi les dessins dans l’histoire drôle. Sur une page, il y a tous les garçons en rang ordonnée. Puis, on tourne la page et tous les copains sont dans une boule, en train de se battre. On ne s’attend pas à ce changement, alors il fait rire. L’incongruité n’est pas la seule forme d’humour dans Le football. Il y a aussi beaucoup d’ironie. Il est ironique qu’Alceste, qui veut rentrer chez lui pour manger, ait apporté le ballon—il est la raison pour son problème. Il est aussi ironique que Joachim perde son argent après il l’a prêté aux copains, et quand il le trouve, il leur prête encore et il le perd encore. Il est ironique que Eudes veuille frapper les autres au point de frapper sa propre équipe. Tout cette ironie présage l’ironie ultime à la fin d’histoire—les garçons n’avaient pas de ballon de foot pendant toute l’histoire !
Conclusion
Le football est un exemple de comment Goscinny a fait correspondre la forme et le fond du Petit Nicolas. La forme drôle et joyeuse représente bien les années 50, qui ont amélioré la vie de beaucoup de Français. À cause de cet accord ingénieusement fait, Le football et les histoires de Nicolas sont devenues fameuses en France comme illustration des années 50 et comme source du rire.
Creator
Goscinny, René
Sempé, Jean-Jaques
Source
Le Petit Nicolas
Publisher
Folio
Date
March 29, 1959
Collection
Citation
Goscinny, René and Sempé, Jean-Jaques, “Le football,” French contemporaine et humour (1939-2016), accessed June 19, 2025, https://frenchhumor.fren.sites.carleton.edu/items/show/7.
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